Expérience de mort imminente
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une EMI ? Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une bonne question !
J’ai donc décidé de chercher une vidéo bien sérieuse, du point de vue Yang de la Science. Je suis tombé immédiatement sur cette vidéo qui aborde la question, et je vais m’en servir pour développer les points intéressants. Réalisée par un youtubeur sympathique qui aborde des sujets intéressants, je vous laisse donc découvrir les EMI, du point de vue très à jour de la neuroscience (1h) :
Après l’avoir visionnée je me suis senti mitigé. D’une part je valide (en tant qu’expérimentateur direct) ce qu’ils constatent du mécanisme observable d’une EMI, de l’autre je ne partage pas leur postulas/conclusion sur la réalité d’une vie au-delà de la mort physique. Mais commençons par les points où je les rejoins.
Dans la vidéo, les scientifiques nous expliquent le processus neurologique qui déclenche la sortie du corps. Ce qui est très intéressant ici, c’est qu’ils ont constaté que ce processus peut être déclenché par un stress intense, pas forcément par une mort clinique, ce que je valide tout à fait et, pour abonder dans ce sens, je vais vous parler de celui que j’appelle l’Observateur, le treizième alter.
En effet, quand nous vivons un grand stress, l’Observateur se manifeste par la sortie hors du corps de Kirlian, notre esprit Yang. Il se met alors à flotter par-dessus notre corps, dans une ouverture de conscience qui le place, non pas véritablement haut dans les airs, mais dans une strate supérieure de la conscience en Fractale (voir l’article dédié). Par ce dé-zoome, Kirlian obtient une vue d’ensemble et est plus à même de créer une dynamique imparable pour contrer le danger qui a provoqué la montée du stress.
Les anecdotes surprenantes avec l’Observateur seraient nombreuses, mais dans un souci de faire concis je n’en détaillerai véritablement qu’une seule dans cet article, parmi les plus représentatives de ses capacités et de son effective présence dans notre vie.
Été 2020
Dans notre ancien village, nous allions souvent à cet endroit du stade de foot car il était la plupart du temps calme et désert. Pour ce faire, nous passions par le petit chemin entre les maisons qui nous amenait jusqu’à un pont sur lequel passaient les rails du chemin de fer. Ce mur de pierre et de végétation qui supportait les rails faisait facilement trois mètres de haut. Ainsi, de l’autre côté où se trouvait le terrain de foot, l’endroit était très isolé, entouré d’une rivière et de pâturages. Au delà du parking, il y avait une prairie de hautes herbes où Evy adorait se rendre (parce qu’il y avait plusieurs saules pleureurs). A titre informatif, Josy avait déjà croisé deux trois fois le fermier, propriétaire de ce pâturage, et avait discuté avec lui. Il n’y avait donc aucune interdiction pour Evy ou quiconque de se trouver là quand aucun troupeau n’y était parqué.
Afin d’éviter de me perdre en descriptions à rallonge, voici donc en image le décor de notre petite histoire (sur le plan on ne le voit pas mais cette prairie était entourée d’une barrière de barbelés et de ronces entrelacées. Le seul chemin pour y accéder était jalonné d’arbre et de végétation dense) :


Une journée ensoleillé, alors qu’Evy (représentée par l’étoile) se trouvait dans la prairie, une camionnette s’est soudain garée sur le parking et un homme en est sorti.
A travers les arbre, Evy pouvait le voir. Il avait une dégaine à moitié militaire et clodo, mais surtout un langage corporel crispé, en tension, et une gestuelle sèche. Selon mes termes, une psyché typée Scar, explosif et très violent. Le nôtre, Scar, était déjà passé en alerte rouge. L’homme s’étira dans un râle, comme après avoir roulé pendant plusieurs heures, quand il nous aperçu presque aussitôt entre les arbre, de l’autre côté de la clôture. A ce moment-là Evy ressenti un profond malaise suivit par une décharge au cœur quand le gars, après avoir regardé comment passer, se dirigea à grandes enjambées vers le chemin qui menait à la prairie. Coincée dans ce cul-de-sac, Evy avait figé de peur sous la montée de Timora qui hurlait que cet homme allait nous faire du mal. Les pensées parasitées par la terreur, notre cerveau était en total pls et nous étions incapable de réagir, quand une voix claire et posée résonna dans nos pensées. Elle intima à Evy de se retourner et d’avancer jusqu’à l’angle de la prairie, là où elle borde le parking.
Evy, toujours terrorisée mais délivrée de la pétrification par cette présence Yang sereine, obéit sans discuter et d’un pas rapide, presque en pilotage automatique, elle se retrouva face à une arche étroite qui passait sous les ronces et la clôture. De toute évidence façonnée par le passage de gros animaux nocturnes, elle put s’y glisser et se retrouva sur le parking, juste derrière la camionnette.
La voix lui dit alors d’avancer jusqu’au pont sans chercher à courir, en ne perdant pas une seconde et sans se retourner, ce qu’elle fit. A aucun moment elle n’a été physiquement en mesure de courir. Ses jambes étaient raides car contenir l’explosion de sa terreur lui demandait toutes ses forces. Avec le recul, je pense que si elle avait couru, l’homme aurait entendu le bruit de ses pas sur le bitume et serait sans doute revenu bien plus vite sur les siens. Ce timing a fait que le bâtiment des vestiaires nous a dissimulée à sa vue, probablement quand l’homme revenait à nouveau sur le parking.
Elle avançait donc de son mieux, le cœur battant la chamade, ce qui assourdissait notre audition. C’était comme être en apnée tandis qu’elle obéissait en tout point à la voix qui la guidait. Au moment de pénétrer sous le pont, le moteur de la camionnette démarrait sur le parking. Evy passa de l’autre côté quand la voix lui dit de tourner directement sur sa gauche, de s’accroupir tout simplement dans le buisson de la végétation et de ne plus faire un seul geste.
L’instant d’après, la camionnette passait à toute vitesse à côté de nous, sans que le conducteur ne nous aperçoive. Evy n’aurait pas eu le temps de parcourir tout le chemin pour rejoindre la rue des maisons habitées, c’est certain. Finalement, alors que la situation de départ semblait sans espoir et en l’espace de deux minutes, trois peut-être, nous étions saine et sauve.









Je rentre dans notre maison,
Me glissant par la fenêtre ouverte de la chambre de mes parents.
Il est encore dehors…
Je grimpe rapidement l’escalier qui mène à ma chambre,
Les marches grincent sous l’empressement de mes pas,
Mais un grillage m’empêche d’atteindre l’étage…
La porte d’entrée vint de claquer !
J’entends le bruit de ses pas et le sifflement de sa joie…
Je suis piégé !
Puis je le remarque…
Au pied du grillage se trouve un passage.
Il est juste assez grand pour que mon corps se faufile dedans,
Je songe alors à la bienveillance d’une intervention de la Providence.
Je rampe, je me faufile,
J’entends alors ses foudres retentir.
Il hurle de rage,
L’existence de ce passage le met dans une colère noire.
Il m’insulte,
Me promet mille tourments et mille morts.
Je referme derrière moi la porte de ma chambre…

Autre fait, non mentionné dans la vidéo, le viol provoque également cet état de sortir hors du corps. Dans le cas d’une psyché abusée de manière régulière depuis l’enfance, ce genre de sortie devient très rapidement une seconde nature, mais je ne développerai pas ce point ici et maintenant, parce que j’évite de tomber dans le sordide quand il est question d’un article sérieux. Ce qu’il faut en retenir à mon sens, c’est que le mécanisme neurologique observé est bien en adéquation avec ce que je peux en expérimenter.
Là où les chemins de notre convergence se séparent, c’est sur la question de la réalité de l’expérience et ce à quoi elle connecte, au-delà de toute frontière apparente. Je ne l’ai jamais caché, notre âme à la Foi en une Divinité absolue (détaillée symboliquement dans le manuel du Tarot) et en une dynamique Cosmique d’origine vibratoire.
Ma conclusion personnelle sur l’Observateur dans sa dimension ultime, c’est qu’il s’agit de ma propre Divinité, la Conscience éternelle contenant tout ce que je suis en potentiel. Je le conscientise dans toute sa grandeur parce que, par cette mort de mon esprit quittant son corps, je me rapproche de Lui, ainsi sa voix et le sens de ses mots vibratoires me parviennent plus clairement. Ma conscience devient alors plus vaste, c’est indéniable.

Sur ce point de la réalité d’une Conscience ultime, d’amour et de bienveillance, je valide davantage l’approche de la conscience « extra-neuronale » ou « conscience délocalisée » dont parle, entre autre, le Docteur Jean-Jacques Charbonier (45 min) :
En complément, je vous redirige vers cette interview de Philippe Guillemant, ingénieur physicien, dont le discours et l’approche sont en phase avec ma propre expérience de la conscience (1h40) :
Dans cet état dissociatif extrême, je peux témoigner que mon esprit se détache et, dans cette vaste ouverture de ma petite conscience, s’approche d’une Conscience ultime qui est moi également. Par ces expériences de décorporation diverses et variées, je peux dire que les états de Consciences supérieures voient notre strate d’incarnation humaine comme nous voyons un plateau de jeu, strictement encadré par les règles qui le définissent et auxquelles ils ne sont pas soumis.
Pour vous faire une idée de l’ampleur de cet élargissement de la conscience, dites-vous que c’est comme être capable de distinguer et de dialoguer simultanément avec chacune de ses cellules. Telle est la démesure de la quantité d’information et les capacités nécessaire à les traiter de manière fluide, ce qui est impossible pour une petite conscience incarnée qui se targue pourtant de comprendre. Ainsi, de retour dans l’incarnation après l’expérience, ce qui était limpide se retrouve confronté à sa propre petitesse de conscience, quand bien même elle en revient davantage dilatée.
Pour aller plus loin dans ce que je pourrai en dire, à mon sens la mort est le retour définitif (pour cette expérience de vie tout du moins) de l’esprit à l’Esprit (Yang), et de la matière à la Matière (Yin). Si je devais illustrer cette dynamique de l’incarnation, je dirai que ça a la forme d’un sablier, le centre et l’endroit le plus étroit étant le point de rencontre entre Matière et Esprit, le lieu de l’incarnation. De ce fait, quand la mort survient, chacun des deux pôles reprend ses billes, riches de l’information engrangée lors de ce mélange. A travers ma grille de lecture, il est plus que probable que cette dynamique se répète cycliquement, à la manière de ce qui se pourrait appeler « la réincarnation ».
Pour finir sur ce point, sans preuve concrète à vous fournir, on peut en conclure qu’il n’y a véritablement que l’expérience directe qui permet de comprendre intimement la pleine mesure de ce phénomène, par définition inobservable et incommunicable.
L’expérience du motard
Juste pour le plaisir de digresser un peu, dans la vidéo, on peut y découvrir le témoignage d’un motard qui a vécu une expérience dite EMI. Celui-ci aurait alors reçu l’information salvatrice, piochée dans le souvenir d’un vieux dessin-animé de son enfance. Cette information, toujours selon ma propre expérimentation quotidienne, vient du Yin. En effet, cette particularité de saisir le juste propos au milieu d’une mer d’information, passées et inconscientes, est typique du fonctionnement Yin. Pour illustrer ce principe, quel homme en pls n’a jamais eu le déplaisir d’entendre sa femme en colère lui faire la nomenclature interminable de ses manquements à son égard ? C’est ce fonctionnement là, conforme à la logique de la mécanique quantique, qui fait que ce qui est semblable (en l’occurrence les blessures dont la femme énumère très précisément leur nombre dans le temps et l’espace) est au même endroit. C’est ainsi que fonctionne le Yin dans son expérience directe constante, tout à l’opposer de l’approche du Yang, lesquels sont absolument complémentaires selon moi.


De mon point de vue, il s’agit (encore et toujours) de la Dissociation du psychisme, comme si celui-ci se déboîtait pour reconfigurer une structure efficace en réponse au danger imminent. Dans le cas de ce motard, mon avis est que la meilleure réponse ne pouvait être apportée que par son Yin, souveraine de la mémoire et de ce qui se nomme l’Inconscient. Témoignage très intéressant !
Impact de l’abstraction dans la perception
Pour en revenir au sujet, je vois tout de même un étrange paradoxe de la Science dogmatique (scientisme), de base fermée à l’idée d’une vie après la mort physique (en partie par traumatisme et rejet virulent d’une époque passée où c’était alors le Yang Spirituel qui était le despote), c’est qu’elle semble parfois se vouer par le sens à prouver que rien n’a de Sens. De mon point de vue et en partant de ce postulas, rien de ce que la Science a pu mettre en lumière jusqu’ici n’a donc jamais été un impératif. Pourquoi chercher à comprendre si le fait même de vivre et de bâtir est vain, par une absence de sens profond à ce phénomène extraordinaire de la Matière qui s’anime. Cette vacuité assumée du moindre de ses efforts à comprendre le Monde est un paradoxe du scientisme qui me laisse vraiment perplexe.
Mon avis sincère et toujours selon mes termes, c’est que l’esprit du scientifique, typé Yang et régnant en hypertrophie sur l’état conscient, a de ce fait des connexions à ses autres strates très amoindries. Cela provoque cette « cécité » que j’évoque souvent en parlant de l’esprit rationnel, dissocié de l’objet, car il lui manque tout un panel de capteurs de la réalité, à commencer par la strate émotionnelle (enfant intérieur), bien avant de parler des mystères ésotériques du Yin.

Pour illustrer mes propos, je vais prendre en référence les deux intervenants de la vidéo de Sylar. Le premier (le plus âgé) a un psychisme Yang hypertrophié. C’est le scientifique classique, certes très intelligent, mais nettement déconnecté du Cœur et du Ventre, donc de leurs capacités de perception. Un pur produit des travers du Yang qui ampute l’homme des émotions et de l’imaginaire, et qui témoigne une aversion à peine dissimulée pour la notion de Divinité. Le deuxième en revanche a de bien meilleures connexions internes. Plus passionné, le regard brillant, il est beaucoup plus ouvert que son collègue et, personnellement, m’inspire davantage l’envie de discuter.
Cette différence de configuration psychique fait que le premier n’est pas tout a fait impartial, avec la ferme volonté que sa vision soient la bonne, conforme au dogme de ceux qui ont tué Dieu (comme dirait vous savez qui). De mon expérience, ces esprits-là sont sujet au déni tenace et, en dernière instance, à la mauvaise foi la plus totale. Le deuxième quant à lui est toujours dominé par cette approche scientifique (ce qui est logique, le but n’est pas de dire que c’est une mauvaise chose d’abstraire, au contraire), mais on sent qu’il est véritablement curieux, peu importe ce qu’il découvrira au final, du moment que c’est la vérité observable. Mais la vérité observable c’est bien là tout le problème, car il y a nombre de phénomènes qui ne le sont pas car ils ne peuvent que se vivre. Ainsi, pour la Science, cela en revient à dire qu’ils n’existent pas.
Je trouve qu’on voit très bien ici la notion de filtre de l’état conscient qui dénie l’existence de tout ce qui se trouve hors champs.
Je le dis ici en me faisant la voix de ceux qui ont véritablement un accès à cet autre côté, l’esprit rationnel ne verra que très rarement quelque chose à en observer. Parlons du point de vue des « anomalies » (selon les termes de la Science) que sont les gens avec des perceptions très différentes (selon mes termes). Le regard sceptique et froid de la Science ne donne pas envie à ces gens-là, sensibles et authentiques dans leur réalité, de se laisser observer. L’analogie qui me saute aux yeux est celle du règne animal à l’état sauvage, farouche et fuyant les observateurs. Ceux qui ont la chance de les observer en direct sont les personnes qui se sont immergés dans leur réalité, en pénétrant petit à petit avec respect sur leur territoire de mystère. Que peut bien importer de savoir combien de vertèbres s’alignent jusqu’à la pointe de sa queue quand un renard ou un chevreuil passe soudain non loin de soi au détour d’une balade dans les bois ? C’est à cet endroit que se trouvent les expériences directes, porteuses de clefs précieuses dans la compréhension de l’existence qui ne se limite pas à ce que l’on peut observer, compiler, classer, via l’approche et les compétences du Yang. Et c’est précisément à cet endroit que, par nature, la Science en abstraction ne se trouve pas. Elle peut donc nous dire froidement que l’amour, la joie, le transport créatif, nos rêves et nos espoirs ne sont que des boutons qui s’activent dans notre cerveau qui, au terme d’une interminable évolution, ne s’est formé que pour se persuader par mille stratagèmes que son existence à un sens, les plus évolués de ces cerveaux ayant pour mission de lui démontrer par le sens que non, tout cela n’en a aucun.
Ce que je ressens de la Science quand elle prétend parler de spiritualité, c’est qu’elle plonge le psychisme dans un désespoir en filigrane qui pousse bien souvent l’individu à s’accrocher frénétiquement au peu de temps qu’il a, la jouissance devenant alors le maître mot de son existence, dénuée de sens. Et alors ? Hé bien ça donne notre époque moderne ou l’entité humanité semble dévorer frénétiquement la Matière. Et alors ? Hé bien ça donne les extinctions de masses, la pollution, la déforestation, le pillage des ressources etc, déglinguant à grande vitesse la belle interconnexion de la Planète qui l’a vue naître. Et alors ? Hé bien rien, on s’en fiche après tout, puisque rien n’a de Sens.
Bien entendu, pour la plupart d’entre nous on ne s’en fiche pas, bien au delà du simple instinct de survie, selon moi parce que nous savons, d’une manière inexplicable, que tout ça a un Sens et qu’il est précieux. C’est ma position, ma Foi pourrait-on dire, mais chacun est libre de croire en ce qu’il veut du moment qu’il ne cherche pas à l’imposer aux autres.
Que ce soit clair, en tant que Yang j’aime la démarche scientifique dans la contemplation du Monde par l’abstraction, du micro au macro. C’est très bien de comprendre comment fonctionne une voiture, quelles sont les pièces qui la composent et ce qu’elles activent. Mais sous cet angle ça ne me dit toujours rien sur le créateur qui a finalement tourné la clef pour qu’elle démarre et qu’il puisse partir en balade. Comme c’est souvent le cas quand elle aborde cette question, la Science répond très bien au « comment » technique, mais toujours pas au « pourquoi » fondamental. Encore une fois selon mon point de vue personnel des mécanismes subtils, elle ne le pourra jamais, intrinsèquement limitée par son approche partielle de ce qui est.
En ce qui me concerne et toute honnêteté intellectuelle vis à vis de ce que j’ai vécu (et vis encore), je ne peux clairement pas me satisfaire de l’explication donnée, à savoir qu’il s’agirait d’un mécanisme mit en place par le cerveau pour fuir la réalité de sa mort imminente juste avant sa dissolution dans le néant. Sur ce point, ça n’est pas conforme à ce qu’il m’a été donné d’expérimenter et ce serait bien des égards de l’évolution (selon leur propre terme) pour une conscience qui, aussi incroyablement complexe soit-elle, ne signifierait rien. Quoi qu’il en soit, je n’ai pas la prétention de prouver ni de convaincre qui que ce soit, simplement de partager mon expérience et ma vision du Monde. C’est à chacun ensuite de décider ce que tout cela signifie pour lui et d’avancer sur le chemin qui est le sien.
Dans mon cas, ces expériences et la manière dont je m’en suis servie, via ce qui est considéré par la Science comme un délire, m’ont permis de passer de cette fille bébête et paumée, bien que très gentille, à une personne capable de comprendre et structurer sa propre complexité. Et ce ne fut pas en suivant la voie de la Science incrédule que j’y suis parvenue, mais bien par la voix de mon âme onirique, en arpentant mon propre chemin sans aucune certitude de rien.
Pour conclure, j’appelle de mes vœux l’avènement de cette approche de la Croisée des Chemins entre la Science et la Spiritualité, déjà prônée par quelques scientifiques illustres.
Merci de m’avoir lu !